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Le musée Jacquemart-André

©Culturespaces / Sophie Lloyd
Le musée Jacquemart-André est fondé à partir de l'hôtel particulier du banquier Edouard André et de son épouse, la portraitiste Nélie Jacquemart au XIXème siècle. Les deux époux sont de grands collectionneurs. Le musée Jacquemart-André né en 1913, lorsque Nélie Jacquemart décède le 15 mai 1912. L'hôtel particulier devient alors propriété de l'Institut de France, par un legs fait par sa propriétaire.
"En 1996, l'Institut de France confie à Culturespaces la charge de valoriser et animer le patrimoine du Musée qui réouvre ses portes la même année. La société organise tous les ans deux grandes expositions temporaires."
Le musée Jacquemart-André est donc un musée privé géré par la société Culturespaces.
Lors de mes recherches, j'ai pu interviewer le directeur du musée Jacquemart-André, du Bassin des Lumières à Bordeaux et à l'international ainsi que des opérations de Culturespaces : Monsieur Foulques d'Aboville.
Je l'ai interviewé sur le choix des supports culturels numériques au sein et autour du musée.

Monsieur Foulques d'Aboville ©Culturespaces
Pour Foulques d'Aboville la médiation culturelle numérique est importante car, elle est un « moyen de parler différemment au visiteur. »
Foulques d'Aboville précise que deux enjeux ont été abordé face à la médiation culturelle numérique : d'une part le musée Jacquemart-André est un « musée très traditionnel on a des audioguides, on met en place des applications, on fait de la communication digitale mais autour de la visite. Ensuite au sein du site, personnellement, je n'ai pas très envie de le faire parce que j’estime que l'on reste des sites culturels qui sont des endroits parfaits pour la déconnexion. »
Ainsi, le musée Jacquemart-André met en avant ses expositions temporaires via leurs réseaux sociaux et des visites virtuelles.
Sur le réseau social Instagram, le musée est très actif. Le musée met majoritairement en avant ses expositions temporaires avec des photos ainsi que des courtes vidéos des commissaires d'exposition présentant une œuvre ou l'artiste. En ce moment l'exposition Botticelli est le principal contenu posté sur leur page Instagram.
Les visites virtuelles des expositions sont disponibles en ligne sur leur site internet mais elles sont payantes et sont postées une fois l'exposition terminée. Pour l'exposition "Botticelli", la visite virtuelle de l'exposition a été postée pendant l'exposition mais uniquement à l'étranger et sera disponible en France à la fin de l'exposition.
Foulques d'Aboville : « Tout repose sur nos expos temporaires. Toute notre communication repose sur les visites virtuelles pour les expositions temporaires avec une application qu’on dédie à l’expo, avec un audioguide dédié à l’expo temporaire. »


Application mobile de visite du Musée Jacquemart-André, Paris.
©Musée Jacquemart-André
Page Instagram du Musée Jacquemart-André
@jacquemartandre

Vidéo commentée des Pèlerins d'Emmaüs de Rembrandt, v.1628 ©Musée Jacquemart-André / Cultissime! La collection en vidéo
Leurs collections permanentes sont mises en avant uniquement par des vidéos présentant quelques œuvres de la collection, disponible sur leur site internet via l'onglet « La collection en vidéo ».
Foulques d'Aboville : « C’est uniquement quelques œuvres commentées dans une vidéo sur le site, ça nous sert plus de petite pastille pour donner envie, pour parler du site. »
Foulques d'Aboville : « [Pour] L’exposition on va créer une vraie visite virtuelle : visite de la totalité de l’expo avec des commentaires très précis. [Pour] Les collections permanentes juste des petites pastilles pour aller plus loin sur un tableau. »
Ainsi, comme le précise Camille Beltès dans son article, le musée privilégie des outils nomades c'est-à-dire des audioguides, des applications, des visites virtuelles mais le musée a fait le choix de ne pas disposer d'installations fixes in situ. Le musée privilégie la déconnexion et le charme de la bâtisse : Foulques d'Aboville souhaite «préserver une bulle de déconnexion» au sein du musée. De plus, le public est majoritairement un public senior venant avec leur petit enfant. Ainsi, ce public ne demande pas des dispositifs numériques in situ.
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