Conclusion

Le musée Jacquemart-André valorise majoritairement ses expositions temporaires car leurs collections permanentes ne sont pas aussi importantes que celles du musée d'Art Moderne. De plus, il est intéressant de noter que Monsieur Foulques d'Aboville gère également des sites entièrement numériques comme le centre d'art numérique du Bassin des Lumières à Bordeaux. De ce fait, comme il le précise dans l'interview, il s'adapte au besoin du public et à l'espace du site Jacquemart-André privilégiant le charme de la bâtisse in situ.

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Le musée d'Art Moderne valorise autant ses collections temporaires que permanentes. En effet, le musée possède une collection permanente assez importante. Le choix est donc judicieux de communiquer autant sur ses collections permanentes que temporaires. Le musée Jacquemart-André est limité quant à ses collections permanentes mais utilise ces outils nomades de médiation culturelle numérique car cela permet de valoriser le musée, et surtout que les visiteurs gardent en mémoire le site.

Foulques d'Aboville : « [...] ce qui est important c’est que les gens ne nous oublient pas. »

La médiation culturelle numérique permet également de garder le site dans une dynamique de modernité. La médiation culturelle numérique permet de mettre en valeur les collections muséales et permet de rappeler aux visiteurs que le musée existe, qu'il est actif. Enfin, la médiation culturelle numérique permet également de garder une trace des expositions et des collections.

Enfin, même si le musée d'Art Moderne possède une collection permanente plus conséquence que le musée Jacquemart-André, les choix de médiation culturelle numérique reste sensiblement similaires. Le musée Jacquemart-André doit mettre en avant ses expositions sur les réseaux sociaux, le musée d'Art Moderne fait de même sur ses réseaux sociaux. La différence est que le musée d'Art Moderne poste plus de contenus en libre accès sur leur site internet comparé au musée Jacquemart-André. En effet, ce dernier étant un musée privé, il ne peut pas se permettre de proposer autant de contenu gratuit comme le fait le musée d'Art Moderne.